Une jeune scientifique est retrouvée au lac Ulverton, à première vue noyée. On apprend qu’elle souffrait de potomanie, c’est-à-dire qu’elle ne pouvait s’empêcher de boire de trop grandes quantités de liquide, au risque d’en mourir. À L’Avenir, les soupçons se portent sur un marginal qui cache une rare dépendance.
En face du marché de L’Hériotte, une fleuriste disparaît sans raison de sa boutique. La police s’intéresse aussitôt à son associée qui, par le passé, a provoqué la mort de sa fillette alors qu’elle était en pleine dérive.
Voilà deux enquêtes compliquées que doit résoudre la capitaine Léanille N’guyen, elle qui est toujours hantée par ses vieux démons amoureux. Débordée, N’guyen fait appel à O’Bom qui s’est reconverti en consultant pendant sa retraite. Lui aussi a été marqué par l’agression de sa sœur, ce qui a provoqué chez lui un défaut de langage.
Pourquoi les jumelles, surnommées les veuves noires, ont-elles décidé de poursuivre la lutte de la pasionaria Zita Tanzanie afin de donner une voix au ghetto de L’Avenir, quitte à s’attaquer à une riche famille de la route Boisvert ? Faut-il sauver à son corps défendant une vieille dame surnommée la Diogène qui abrite des dizaines de chats errants dans son taudis de la rue Cockburn ?
Toutes ces intrigues s’enchevêtrent, alors que pèse sur l’amicale une menace prédite par les religions. Il n’y a pas de temps à perdre. Vite ! Il ne reste que six mois avant que sonnent les trompettes de l’apocalypse.