Une sorte de huis clos, élargi aux rues d'un village du sud de la France, dans le bleu, le jaune, le vert et le brun des paysages du Lauragais. Des histoires de voisines, de passantes, où il y a ce qui se voit et ce qu'on cache.
Les hirondelles arrivent avec le printemps, mais s'en vont aux premiers froids. La détresse et la misère sont les mêmes, peu importe la saison, et peu importe le lieu...
Dans une mégapole, une grande ville, ou un village, les humains que nous sommes regardent passer les « autres » sans vraiment s'en préoccuper. Parfois s'en amuser, comme à une terrasse de café, sur une grande place mondialement connue, ou sur la petite place d'une mairie de province. On sirote un café en se moquant souvent de l'allure des passants. Mais on ne cherche pas à entrer dans leur intimité. Ni à leur tendre la main.
Pourtant, cela en aurait peut-être aidé quelques-unes...