Dans un contexte où les défis auxquels font face nos démocraties sociales et nos États providence menacent leur survie même, cet ouvrage propose une définition claire et une réorientation des rôles que peuvent jouer les secteurs public et privé.
À l’aide de nouveaux modèles, l’auteur en revient aux caractéristiques fondamentales de ce que la social-démocratie et le capitalisme fondé sur la concurrence sont censés être. Il analyse la façon dont ces derniers ont cédé le pas devant un contrôle bureaucratique accru des biens et des services publics et sociaux – éducation, soins de santé, infrastructures de transport – et la protection renforcée des fournisseurs étatiques contre des organisations potentiellement compétitives. Selon lui, ce « capitalisme de connivence » conduit à une perte de sens, à une inefficacité organisationnelle et à des résultats qui s’éloignent toujours plus de leurs objectifs initiaux de servir au mieux les citoyens. Un brin provocateur, il soutient qu’un certain degré d’inégalité de revenus et de richesse, contrairement à ce qu’on peut croire, amène des gains de productivité, la croissance économique et la prospérité pour tous.
Un livre que tous les politiques – et tous ceux et celles qui s’intéressent à la question – devraient avoir sur leur liste de lecture.