Au sortir de la guerre, Suzanne, dont la violente réalité se noue au rêve, reste prisonnière d’une émotion qui aimerait s’exprimer mais qui ne le peut plus. Aveuglée, cachée, ballottée, meurtrie, l’enfant en miettes devra vivre… Comment faire pour sentir à nouveau son cœur battre ? Comment redonner un élan à cette passion pour le dessin qui bouillonne sourdement en elle ? Mais surtout, comment soigner sa blessure identitaire qui l’empêche de redevenir celle qu’elle est : Sarah.
À PROPOS DE L'AUTEURE
C’est en essayant de comprendre l’histoire vécue par sa famille maternelle et les traumatismes muets laissés par la Shoah que Katla Raphaëlle déchiffre les stigmates identitaires transmis au fil des générations. Ce premier ouvrage, Moi, Sarah, représente la transposition du rêve et de la réalité dans les yeux de l’enfant cachée qu’a été sa grand-mère pendant la guerre.