Il était environ sept heures et demie du matin. Elisa était couchée sur le lit, fixant le plafond de la chambre les yeux grands ouverts. Elle ressentait assez clairement la présence. Sa tante Catherine, elle aussi, pouvait ressentir cette impression. Elle lui disait que cette sensation de présence, à cette période de l’année, était simplement une manière de ressentir certaines énergies telluriques liée à la saison.
Elisa se concentrait à présent plus sur la forme que sur le fond. Sur la sensation électrique et grisante qu’elle ressentait dans les épaules, les bras, la poitrine, cette sensation étrange de présence maternelle, de bien-être, de clarté d’esprit... Sa tante l’appelait simplement l’Automne.
Elisa l’avait donc appelé de la même manière.