Dans ces Petites fugues, Sandrine Lefebvre-Reghay rapporte la communication entre les êtres à différents univers où l’absurde côtoie la mélancolie la plus douce. Si Le téléphone pousse à l’extrême les relations que nous entretenons avec nos smartphones, allant jusqu’à personnifier cet objet du quotidien, Transparence nous plonge dans une douloureuse relation où la communication est rompue. Quant au pastiche Quand les lettrés s’en mêlent et s’entremêlent, produit pour un séminaire autour du travail de Sophie Divry, il n’est autre que le fruit d’une échappée à la fois folle et belle vers le monde de l’auteure. Enfin, Lettre à mon père nous plonge dans une ambiance intimiste sublimée par un fort lien filial transgénérationnel.