Les banques ne sont pas là pour faire la charité, on s'en doute bien. Mais ce qui est moins connu, c'est qu'elles ne sont pas tenues de favoriser le meilleur intérêt de leurs clients. La raison est simple : les bénéfices des banquiers passent d'abord.
On donne souvent en exemple les banques canadiennes pour leur solidité, mais qu'en est-il de la qualité de leurs produits et services ? La finance canadienne est concentrée entre les mains d'une poignée d'institutions : au cours des dernières décennies, des centaines de cabinets, de trusts et de sociétés d'investissements se sont fait avaler et ont contribué à enrichir les grandes banques. Et, contredisant les promesses de nombreux politiciens, les frais financiers des particuliers n'ont pas diminué. Au contraire : ils ne cessent de grossir.
Fabien Major jette un nouvel éclairage sur la gestion de nos finances personnelles. Il offre un point de vue de l'intérieur sur tout ce qu'on s'efforce de nous vendre, directement ou à notre insu. Car c'est bien de vente qu'il s'agit : pour satisfaire leurs actionnaires et grossir les primes de leurs dirigeants, les banques demandent à leurs employés d'atteindre des quotas souvent irréalistes, et ont recours à des pratiques très discutables – et parfois, carrément illicites. Mais, si l'on ne peut pas se fier aux conseils de son banquier, où placer et comment gérer son argent?
Ce livre révèle toutes les ruses des institutions bancaires et donne des clés au lecteur pour protéger et faire fructifier son capital en évitant les pièges. Des exemples concrets et des mises en situation l'aideront à reconnaître les signes d'une possible duperie et, surtout, à faire respecter ses droits.