Kimya a un rêve, celui de devenir médecin spécialisée dans la prise en charge d’enfants drépanocytaires. Un rêve qui lui vient de la passion avec laquelle son père le docteur Makelele soignait de nombreux enfants qui eux, riches de pleines d’autres qualités ont pu permettre à la petite Kimya de dépasser ses difficultés à parler. À ses 18 ans, elle est la seule survivante de son groupe d’amis.
Fils a également un rêve (s’il peut se le permettre). Celui d’avoir le droit de rêver puisqu’en tant que pensionnaire d’un orphelinat, le rêve devient un luxe quand on a non seulement le poids de son histoire à transporter sur ses épaules de gamin. C’est un survivant marqué par le décès d’Héritier, un frère-ami. Celui-ci trépasse parce que le pensionnat considère que le faire soigner est une perte d’argent car pour ce petit, chaque jour qui passe est un report de la date de décès qui finît par arriver.
Voilà deux nouvelles qui nous sensibilisent sur le regard de chacun de nous face à des personnes touchées par la drépanocytose.