Le marivaudage hard dispose avec le SMS d’un allié des plus coquins...
« Et pourtant, ça lui arrive de se donner le plaisir qu’elle estime mériter. Mais là, sur ordre de cette inconnue, avec ce regard pour guide, ça a été différent, transgressif. Et ça en devient même frustrant. Elle hésite. Pas très longtemps ; elle aime être sous cette emprise. Elle s’abandonne dans un SMS : « J’ai aimé, j’en veux encore, j’en veux plus. » Elle s’impatiente, attendant une réponse... Elle répond « Maintenant ? »... « Oui, tout de suite »... « une photo de ? » Elle aime se faire guider. « De ta chatte »... »
Dans ces deux nouvelles, Isidore Lelonz trace le portrait de femmes qui rompent les barrières de la bienséance. Elles revendiquent leur plaisir, se libèrent, même si les contraintes morales les cantonnent encore dans le mensonge et la dissimulation. Un quiproquo bigrement chaud !