« Je vis pour essayer de parler au maximum pour ceux qui ne peuvent pas parler, pour ceux qui n’ont pas le droit de penser ».Au son de nos archives, la poésie de Sony Labou Tansi interroge la violence du pouvoir et notre capacité à lui résister. Ici et ailleurs, hier et aujourd’hui. Son œuvre urgente, sa double filiation artistique assumée, européenne et africaine, son lyrisme créatif et sa détermination politique l’inscrit dans l’héritage de Césaire lorsqu’il écrivait « Je suis fait pour dire la part de l’histoire qui n’a pas mangé depuis 4 siècles ».Romans, théâtre, poésie… l’écriture frénétique de Sony Labou Tansi fait date dans l’histoire littéraire francophone, et reste exemplaire pour la génération qui lui succède.