Au lendemain du deuxième conflit mondial naquit l’ONU, chargée de veiller au maintien de la paix en tout point du globe. Une tâche infiniment recommencée au vu des conflits qui continuent d’ébranler les sociétés, dévoilant par la même occasion les limites de la diplomatie. Bien que le terme se fasse discret tout au long de la réflexion de Jean-François Obembe, c’est bien d’elle et de sa redéfinition dont il est question ici. Une diplomatie qui, au lieu d’intervenir dans l’urgence – voire a posteriori – doit tout d’abord revoir ses méthodes de travail. Et commencer par réévaluer les motivations qui agitent les hommes et dresser une typologie des principales sources de conflits de par le monde. Munie de ses outils, elle pourra alors seulement songer à l’élaboration de mesures prophylactiques efficaces.