« Emprisonnant les hommes, tu tournes les aiguilles, Piques du doigt les muses lutinant le Bessin. Lorsque l’on te démasque, ton sourire spadassin Pétillant comédien, amuse les jeunes filles. Les petites ailes du temps, la distance mesure. Projetant vers l’Olympe, cachée dans la stupeur De cylindriques torchères, déchirant ascenseurs. Un faisceau lumineux s’élance dans l’azur. Mais, qui aimerait bien qu’on livre ses secrets ? » Tour à tour intime et universel, l’arbre poétique de Maël Denuil est un paysage entier à lui seul. Tranches de vie, émotions saisies à l’instant ou envolées lyriques, les branches de ce "Sycomore" sont un puzzle, celui d’une vision singulière de l’existence.