Tous les hommes cherchent le bonheur, du moins l’attendent et l’espèrent. Le bonheur fait grise mine face aux aléas de la vie. Il semble être réservé à ceux qui ont fait fortune ou qui ont hérité de fortunes, qui vivent sans souci financier grâce à une bonne rémunération stable dans un environnement où il fait bon vivre. Et la bonne santé reste évidente dans ce contexte. Que peut apporter la vérité ou le bien ? Ils n’ont rien à voir avec cette question du bonheur, à coup sûr. Ils relèvent de la pensée, en premier lieu celle des philosophes, dont la vie consiste à réfléchir, plutôt à se poser des questions loin des préoccupations de la vie pratique. La pensée s’attache-t-elle à favoriser l’équilibre dans la vie, la joie de vivre, la vie en société ? Aussi, le philosophe peut-il nous montrer un chemin en vue de faire un pas vers le bonheur ? Peut-être, car c’est sa mission, pour une part sa compétence, du moins normalement. Chacun a ses idées, outre ce qui semble appartenir à l’évidence. Mais il en existe une, une seule, celle qui ne s’attache pas à une idée, mais à la réalité. Quelle est-elle ? Toute la question est là.