Longue de comptoir

IFC, l'Ăąme-sandwich Bonjour, Je propose Ă  votre curiositĂ© le roman que j’ai rĂ©alisĂ© pour ma cliente, responsable d’une maison d’accueil pour polyhandicapĂ©s. Pour distancier les protagonistes de leur passĂ©, j’ai fait le choix d’écrire, plutĂŽt qu’une autobiographie, un polar oĂč la fiction rejoint la rĂ©alitĂ©, ou l’inverse, de façon troublante. « Roman vrai », vrai-faux roman au plein sens du terme, L’ñme-sandwich est une construction totalement fictive Ă  partir d’élĂ©ments rigoureusement authentiques, tous vĂ©cus par des personnages eux-mĂȘmes directement issus de la rĂ©alitĂ©. En voici l’argument. RĂ©cit d’investigation rĂ©aliste et psychologique, ‘longue de comptoir’, Ă©nigme humaine aux implications scientifiques sur fond de dĂ©bat sur le rĂ©chauffement climatique, IFC, L’épreuve du mort se dĂ©roule au cafĂ©-hĂŽtel de la LibertĂ© Ă  Girange, dans une Lorraine dĂ©sertĂ©e par la sidĂ©rurgie. Adrien Favrot, prestigieux professeur de l'institut d'Ă©cologie de l'universitĂ© de Luxembourg, y est retrouvĂ© mort dans sa chambre. Tout laisse Ă  penser qu'il s'agit d'un suicide assistĂ© par ordinateur... Anne Favrot, psychanalyste, l’aĂźnĂ©e des filles du ‘suicidé’, prend l'attache de François Lonhardt, un de ses anciens clients, ex-inspecteur de police mis au placard pour alcoolisme, prometteur mais ratĂ© et mal dans sa peau, reconverti dans les enquĂȘtes privĂ©es. Il se rend sur les lieux et y fait la connaissance de Solange Wroter, la tenanciĂšre, personnage haut en couleur, excentrique, flanquĂ©e de la petite Sophie, gamine livrĂ©e Ă  elle-mĂȘme dans les miasmes d'un univers agonisant... Ce qui n'Ă©tait qu'une enquĂȘte privĂ©e menĂ©e avec une extrĂȘme lassitude par un ex-officier de police fini avant d'avoir commencĂ© va peu Ă  peu se transformer en Ă©nigme : Comment cet homme paillard et fort en gueule a-t-il pu vouloir mettre fin Ă  ses jours ? C'est alors que François Lonhardt, en bon pilier de bistrot, reçoit une bien Ă©trange confidence d'un certain Gaston, compagnon de beuverie, peu avant la fermeture du cafĂ© de la LibertĂ© : on aurait ‘manipulĂ© le cerveau’ de Favrot la nuit du ‘suicide’
 Qui ? Comment ? Pourquoi ? Lonhardt n’en tirera rien de plus. N’importe quel privĂ© plus tempĂ©rant aurait mĂ©prisĂ© ces divagations d’ivrogne. Pas lui, bien sĂ»r, qui espĂšre secrĂštement tirer profit de sa soĂ»lographie
 Mais quoi, qui chercher ? Un rebondissement ahurissant lui arrive alors en pleine figure : gueule de bois surrĂ©aliste, François reçoit un coup de fil
 du mort ! Bien Ă  vous et trĂšs cordialement, en vous souhaitant une excellente journĂ©e. AgnĂšs Cochet est directrice de maison d’accueil pour polyhandicapĂ©s. Arseine Brauch est Ă©crivain privĂ©, correcteur-rewriter et nĂšgre. TĂ©l. 06 63 55 56 09.