Dans un mouvement cyclique sans recommencement, circulaire sans tourner en rond, le poète remet en doute le bien-fondé de toute subjectivité et la substance de toute objectivité. Ainsi, se superposent, tout en tournoyant, sensualité, destruction créatrice, nostalgie, espoir, marginalité, angoisse, révolte et lucidité dans une véritable décantation acide, soumis au centrifugeur qu’est l’existence.
De fait, huit cercles sont posés. Plutôt en déchaînement. La circularité de la perspicacité se fracasse contre l’opacité des objets. Tout fuit. Le je se perd. Tout se désarçonne. Les mots isolent et macèrent. Les images relient et propulsent. Imaginaire, perceptions et émotions circonvolutionnent dans un horizon vertigineux…