Odilon QUENTIN fête sa toute nouvelle promotion au titre de « commissaire aux délégations judiciaires » à la table d’un bistrot avec ses bras droits quand il aperçoit, dans la rue, un petit homme sec aborder une grosse blonde outrageusement fardée, à la poitrine lourde et à l’arrière-train de jument poulinière.
Le contraste entre la prostituée et son client fait sourire l’inspecteur Chenu et le brigadier Dubosc, mais pas le commissaire Odilon QUENTIN qui, dans les traits du micheton, reconnaît l’homme sur lequel il a enquêté récemment, à la suite du décès de la femme de celui-ci. Si le veuf avait l’air éploré, le simple fait d’avoir contracté une assurance-vie très élevée sur la tête de sa femme, quelques mois auparavant, jetait la suspicion sur lui.
Le Commissaire Odilon QUENTIN décide de rouvrir l’enquête, maintenant qu’il est persuadé que le monsieur n’aimait peut-être pas tant sa femme que ça...