Peu de temps après la mort de ma mère, j’ai hérité du dossier qui concernait les derniers mois de mon frère après sa condamnation à mort, en janvier 1946.
J’ai relu les lettres de prison, les carnets intimes, les dernières pensées. Tous les accents de la vérité et de l’erreur qui avait été commise.
Ma mère avait rejeté ce courrier. Je l’ai retrouvé dans ma mémoire et dans mon cœur.
Ainsi est né « l’homme de Berlin ».