Les amours comme les bateaux meurent et terminent leurs vies au cimetière.
QAUND IL S’APPROCHA du cimetière des bateaux, Robert Marsouin perçut les bruits de la marée et de la mâture. Les oiseaux, figés en plein vol, l’étonnèrent. En revanche, la vision lumineuse des trois cabines le réjouit.
Que la fête commence ! s’exclama-t-il en son for intérieur.
Roland Sadaune est peintre, et c’est par petites touches qu’il conduit avec talent son récit jusqu’à sa chute. Une histoire de faux-semblants et de voyeurisme à travers le tableau des amours mortes.