Vie réelle ou fantasmagorie, le « je » narrateur se transporte sur la Terre, qui est pour lui une mer à la recherche du bonheur passé, de l'Amour défunt : Le ciel sans toi ne m'éclaire plus, je nage dans une drôle d'atmosphère, fidèle à mes convictions : celles de croire que nos chemins se croiseront à nouveau. Espoir... Tout au long de ce récit, le lecteur navigue entre deux eaux : le réel, l'Histoire, le conte onirique de la petite histoire ordinaire d'un coup de foudre, instant passion, qui dégringole et rend suicidaire de « l'Amour » l'être abandonné. Puis vivre sa quête de l'absolu, avant de venir voir sa dernière demeure, deux mondes aussi : les cieux et leur royaume qui fait si peur, et la navigation d'île sous le couvert des ailes des oiseaux, décrite ainsi par l'auteur : Jour « J». Quelques mouettes moqueuses volaient insouciantes, tourbillonnant au-dessus du cercueil, formation en V, tel un quatorze juillet, ou criant de joie leurs sensibilités de flirter en compagnie des courants ascendants et aspirants au silence de la ville, le soliloque de la campagne, une mosaïque de l'amour de la mer d'Iroise leur terroir. Au passage, elles rejetaient leurs déchets intestinaux sur de vieilles pierres qui ne demandaient, elles, rien à personne et surtout pas d'ailes car elles formaient une île, homard, nommée Ouessant.
Né en été, il passait ses étés chez sa grand-mère maternelle à se baigner, comme une évidence. Lorsque plus tard, il arriva à l’Aber-Ildut, huit ans, il ne savait pas pour l’occupation du village, jouait dans un blockhaus, trouvait moche le vert vieux du café/épicerie, et dehors ! Dehors ? Un couple de cygnes majestueux, une plate et les alignements d’un trou de reproduction de lieu jaune, il y jetait son ancre, heureux, de juste contempler, ce fjord breton, sans se soucier de l’avenir. Puis, en échec scolaire, il part vers Nantes, ne retrouve pas ses repères et part en Amazonie, le plus grand village de France, Maripasoula, sous la canopée, il y vivra, aimant marcher sur les troncs ponts, les fourmis géantes, ayant peur de se perdre, puis vint le voilier, après avoir découvert la planche à voile, véliplanchiste dans l’âme. Lire, oui-oui à Romain Gary, pas pour les « Goncourt », mais pour son livre "Adieu, Gary Cooper" et la folie créatrice de Boris Vian sont ses livres de chevets. Malade, quand il a revu, son cerveau bug et il part en clinique, puis les hôpitaux, le temps ne passe pas, alors, il trouve son bonheur dans l’écriture. Il parle de sa cervelle "ballade" une chanson pour sa muse, Rose.