Beaucoup de personnes rêvent de devenir enseignants. Certains étudiants auront d’ailleurs la joie d’intégrer la prestigieuse ENS afin d’exercer ce métier !
Or, les statistiques ne cessent d’alarmer sur le nombre de plus en plus important de personnels de l’éducation souffrant d’un grave mal-être au travail : des enseignants dépressifs, des chefs d’établissement qui sombrent dans l’alcool, des proviseurs qui se scarifient voire qui passent au suicide ! En France, les faits divers à ce sujet sont hélas ! nombreux. Comment expliquer de telles souffrances ?
J’ai moi-même également souffert de dépression en tant qu’enseignante, mais dois-je admettre que l’origine de mon mal-être était la mentalité insupportable de nombreux professeurs, malveillants, arrogants, se cachant comme des enfants «pourris gâtés» derrière la virulence de leurs syndicats ?
Il s’agit là d’une réalité troublante que je n’ai nullement peur de révéler. Non, sans langue de bois ni tabou.