Sa vie a le parfum d’un thriller.
Elle en a le goût de plomb, de fer et de feu. Pourtant tout avait bien commencé.
Princesse wisigothe, pétrie de romanité, enfant gâtée par la richesse et le pouvoir, la voilà mariée... et amoureuse. Reine d’Austrasie, épouse de Sigebert Ier. Tout est paradis dans le meilleur des mondes.
Mais c’est sans compter avec une fortune contraire. Nous sommes en 565.
La pythie lui avait dit : va vers ton destin que personne ne peut t’envier.
L’engrenage s’enclenche et les assassinats successifs de sa sœur à la cour de Neustrie et de son époux par traîtrise vont lui forger une volonté de fer. Elle a encore cinquante ans à vivre, cinquante ans de combats permanents. Dotée d’un caractère hors norme, elle voudra protéger sa descendance jusqu’à la folie. Sa dernière action sera de confier une armée à son arrière-petit-fils de douze ans. Ainsi en allaient la vie et la mort sous les Mérovingiens.
C’est le portrait sanglant d’une dynastie qui se meurt sur les marches du monde moderne. Brunehilda aura donné à son royaume de caractère germanique un destin européen.