Moi aussi, je voudrais.
Plus.
Plus d’espace. Plus de vie. Plus de musique.
Je vis dans une boîte. Toute petite. J’y ai amassé , comme les oiseaux, des brins de laines, des pollens, des pelotes de poils tassés, des pétales. Pour ne pas me heurter, à chaque instant, aux angles, aux murs. Pour ne pas y laisser ma peau.
Tapissée. Douillette.
Mais je veux plus. Plus de touches, pour le chant, pour la clarté .
Plus de violence. Pour les fauves, dans le ventre de l’instrument, prêts à la curée.
Plus de temps. Plus d’espace.