"J’ai failli le rater de peu. Au moment où je l’ai vraiment connu et compris, où je l’ai vraiment aimé, où enfin j’allais pouvoir profiter de lui et de son estime, on me l’a arraché, comme si ce que nous devions construire ensemble nous était interdit. Je me suis épuisé tout au long de mon adolescence à lui résister, tuer le père qu’il n’était pas et quand il s’est révélé être lui-même, il est mort pour de bon. Il est parti avec le sentiment d’avoir réussi tout ce qu’il avait entrepris, de n’avoir cédé à rien ni à personne."
Depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux années 1970, Marc Dugain retrace le destin captivant de son père, ce héros discret qu’il adulait en dépit de ses ambiguïtés, et dont l’inépuisable volonté n’a cessé de l’inspirer.