La crise climatique n’a pas été enrayée, et les conditions de vie sur Terre se sont tellement dégradées qu’on compare la situation à l’Apocalypse.
Pour sauver l’humanité, un programme spatial international est mis sur pied, afin de fonder des colonies sur d’autres planètes. Une flotte de vaisseaux, des arches, est envoyée dans l’espace. Celles-ci embarquent les sauvegardes des âmes des plus grands scientifiques, artisans et techniciens, nécessaires aux futures opérations (une Fabrique imprimera biologiquement les clones destinés à accueillir les âmes des voyageurs). Chaque âme est enregistrée dans un tube composé d’un psycho-métal : un Yeong.
Dans chaque vaisseau, administré par une IA, l’équipage est constitué d’une poignée d’humains et de quelques robots censés effectuer les tâches de maintenance et mener à bien l’atterrissage.
Quand mo5, un robot humanoïde faisant partie de l’équipage d’arche12, se réveille, la situation est chaotique. L’IA censée assurer le pilotage est plantée, les humains ont disparu et l’arche fonce vers une planète entourée d’astéroïdes dangereux pour son intégrité.
Mais un robot ne doit jamais oublier ses objectifs. mo5 va ainsi s’employer à tout mettre en œuvre pour la réussite de la mission.
Spoiler : ça va être compliqué.
Avec L’Odyssée des origines, série en 10 épisodes, on se demande si les robots, en définitive, ne seraient pas plus humains que ceux qui les ont créés. Lilian Peschet, dont l’imagination n’a pas fini de nous surprendre, nous entraîne dans une histoire pleine de rebondissements et de réflexion !