« Le début des troubles remonte à une dizaine de jours, depuis le jour où la patiente s’est rasée les cheveux (dit l’avoir fait pour être en contact avec la nature […]) »
Par ces quelques mots, le jugement de mon état de santé mentale est tombé : bouffée délirante aigüe.
Se raser les cheveux pour se sentir plus en contact avec la nature, quelle idée !
Ce n’est pas comme si le cuir-chevelu était directement exposé à des éléments tels que l’air et l’eau. Ce n’est pas comme s’il y avait, derrière cette démarche radicale, une volonté de renouer avec mon être originel, ou mon enfant intérieur.
Ce n’est pas comme s’il s’agissait d’une reviviscence.
Cet ouvrage est une compilation de textes traitant de près ou de loin de la psychiatrie actuelle au travers du prisme de mon expérience personnelle et de mes lectures. Vous y trouverez de quoi forger votre propre opinion, en marge des conclusions hâtives de la biopsychiatrie. Du moins, je l’espère.