Le diable emporte les gens qui vous mettent martel en tête ! me disais-je en revenant à pied de la ville voisine à travers les blés jaunissants sur lesquels le soleil jetait une large nappe d'or rouge : il fait un temps magnifique, je rentre chez moi ; ne devrais-je pas être joyeux et entendre toutes les douces chansons du foyer chanter dans mon coeur ? Au lieu de cette bonne musique, c'est la voix aigre de la tante Caroline qui me tinte aux oreilles : « Mon neveu, prenez garde à votre femme, vous vous apercevrez trop tard que j'avais raison de vous prévenir. »
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