Né pour les grands voyages immobiles, je tourne sans cesse
autour de moi, les semelles fatiguées par l’habitude.
Rien de bon dans ce cercle fermé, à part le bruit de mes pas,
et peut-être l’impression d’enfin vivre.
Dans Le voyageur immobile, un recueil de poésie narrative, un homme vient de recevoir un jugement. Il est contraint de vivre dans un monde où ses démons, ses blessures et ses souffrances l’astreignent à la nuit pérenne. Aucun espoir ne semble être possible pour cet être plongé dans un vide abyssal. Soudainement, une envie lui prend, une tentative d’enfin prendre la parole, de bouger à l’intérieur de sa bulle. Serait-ce l’ébauche d’une certaine libération, ou du moins le début d’un cheminement intérieur vers une destination que l’on souhaite un peu plus lumineuse?
Né à Contrecœur en Montérégie en 1979, Maxime Guertin a grandi avec, comme toile de fond, le fleuve, les arbres, les champs, les plants de légumes et, l’hiver, le village de pêche blanche établi à l’arrière de sa demeure. Il a découvert les joies et les bienfaits de l’écriture poétique à l’âge de 14 ans. Il a vu plusieurs de ses textes publiés dans des collectifs et périodiques au fil des ans.
Le voyageur immobile est son premier recueil.
Il vit maintenant à Montréal.
