C’est un bien étrange individu que Bruno et "Soleil" vont trouver sur leur chemin. Un fils de bourgeois en rupture de classe, révulsé par l’impudence des possédants, ses frères. Ils se rencontrent dans une association active, au statut légal, baptisée "Mortifère, l’actionnaire !"
Époque détestable, en vérité, quand un licencié assassine le responsable de son malheur, quand l’ami du couple, perdant son emploi pour la deuxième fois, en vient à se suicider avec femme et enfant, quand la « culture d’entreprise » – sourde à toute détresse humaine – cherche à unifier actionnaires et salariés en dépit des disproportions iniques de revenus, quand, enfin, Bruno devient victime d’une ignominie policière qui le jette au chômage...