Nous étions quatre ! Quatre célibataires endurcis, amis de longue date, qui se réunissaient régulièrement dans un chalet en pleine forêt pour laisser libre cours à leur passion commune : la chasse.
Mais, ce triste matin, en Sologne, nous n’étions plus que trois, notre hôte, qui était également le plus riche de la bande, était mort, d’une balle dans la tête, durant la nuit.
Difficile de croire au suicide quand l’arme est introuvable...
Et je n’avais pas besoin de mon expérience de policier pour savoir qu’il s’agissait d’un crime puisque le projectile avait été tiré avec mon revolver, que j’avais retrouvé, à sa place, dans ma veste au petit matin.
Ce meurtre, dont je devenais le coupable idéal, avait-il rapport avec la conversation sur le Diable initiée, la veille au soir, par la victime ? Ou à l’apparition quasi fantomatique d’un trimardeur ?
L’assassin était-il à chercher parmi les survivants du quatuor ?
Il me fallait répondre à ces questions avant que les doutes de la Justice ne s’abattent inéluctablement sur moi...