"Enfant, quand je m'efforçais de m'exprimer dans un langage châtié, j'avais l'impression de me jeter dans le vide.
Une de mes frayeurs imaginaires, avoir un père instituteur qui m'aurait obligée à bien parler sans arrêt en détachant les mots. On parlait avec toute la bouche.
Puisque la maîtresse me "reprenait", plus tard j'ai voulu reprendre mon père, lui annoncer que "se parterrer" ou "quart moins d'onze heures" n'existaient pas. Il est entré dans une violente colère. Une autre fois : "Comment voulez-vous que je ne me fasse pas reprendre, si vous parlez mal tout le temps !" Je pleurais. Il était malheureux. Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de rancœur et de chicanes douloureuses, bien plus que l'argent."
Prix Renaudot.
Anonyme
06/01/2025
La lectrice est complètement hors sujet dans son ton, ses intonations et ses pauses… à mon avis. Ça nuit fortement au texte qui est pourtant remarquable. Cela m’a donné envie, pour cette fois, de le (re)lire après avoir eu du mal à l’écouter jusqu’au bout (heureusement qu’il est court)
Estelle
06/07/2024
Livre très touchant
Anonyme
04/04/2023
En panne de lecture, l'écoute de ce récit m'a redonné le goût de lire. Les mots touchent par leur justesse et le sujet résonne par l'importance qu'il revêt pour l'auteure.
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