Soudain, mon cœur s'arrête net. Il est là. Contre l'encadrement de la porte, et il me regarde, intensément.

[...]

Je sens soudainement des bras qui m’entourent la taille. Je n’ai même pas besoin de tourner la tête pour savoir qu’il s’agit de Guillaume. Ça ne peut être que lui. Il me soulève dans ses bras si forts, si musclés, il n’a pas l’air de peiner, bien au contraire. J’ai l’impression d’être une plume, ou un tout petit coquillage que l’on ramasse. Incroyable ce que la mer peut rejeter comme merveille.

L’homme me sert dans ses bras, tout contre lui, si près que je peux sentir son rythme cardiaque et qu’il me faut quelques secondes pour me rendre compte qu’il s’agit bien du sien. Je suis si enfouie contre lui que j’ai l’impression qu’il va m’absorber. Mon sexe s’anime, sur le canapé, et mes doigts s’activent : eux aussi savent exactement quoi faire pour redresser la barre et continuer ce voyage à une vitesse de croisière acceptable.

Quand les premières pointes de plaisir apparaissent, Guillaume me prend la main, détaille chacun de mes doigts et s’arrête sur l’index, qu’il caresse avant d’ouvrir la bouche et de le lécher tranquillement. Il fait ça pour chacun de mes dix doigts...