Sex macht frei
Jeff Keller
Texte de 357 000 caractères, 63 000 mots, le livre papier fait 268 pages.
Torsten est face à son ordinateur, il jette ses impressions sur la page blanche, les mots filent tout seuls et le nom de Tillo revient en permanence comme un exorcisme. Tillo prend du crystal, cet équivalent de la pervitine que prenaient les nazis. Tillo s’injecte du national-socialisme directement en intraveineuse qu’il transforme en totalitarisme sexuel.
Sex Macht Frei pourrait être le titre du roman de Tillo, ainsi que celui de tous ces marathoniens du sexe qui s’épuisent dans la jouissance. Une jouissance interdite puisque souvent les drogues empêchent l’éjaculation et les maintiennent dans un désir inassouvi. Ils tournent la queue raide comme la justice dans un ballet sexuel qui n’a jamais de fin, tournent et tournent encore sans plus pouvoir s’arrêter. Un roman poignant sur le chemsex.
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