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Aimer durablement n'est pas plus naturel à l'Homme que la rose au jardin : Un essai pour réussir son couple

e-bok


Déjouer les pièges de la vie en couple pour durer !

Aimer durablement, s’engager aujourd’hui dans une relation amoureuse avec l’ambition qu’elle soit pérenne, c’est soit totalement ringard, soit complètement utopique.

Et pourtant ! Nombreux sont les couples qui en rêvent en secret ou relèvent explicitement ce défi. Ils interrogent, puis rejettent les modèles des générations qui les ont précédés. Le prix que leurs grands-parents ont payé pour durer – les compromis, l’honneur et la réputation, le devoir et le sacrifice – leur paraît excessif et incompatible avec les valeurs contemporaines. Ils voient grimper les taux de divorces de la génération de leurs parents, qui a misé sur l’authenticité et la réalisation de soi. Alors ils savent qu’il leur revient d’inventer de nouveaux modèles.

Cet ouvrage ne donnera ni recettes ni mode d’emploi, mais proposera d’éviter quelques pièges. Il tentera de démonter certaines fausses évidences qui mènent trop de couples de bonne volonté au naufrage. Il posera la question de la fidélité et de l’érotisme au long cours. Il pourra suggérer de s’étonner, se séduire, se rechoisir, sans cacher que souvent le sentiment et l'amour durable ne sont pas plus naturels à l’homme et à la femme que la rose au jardin…

Un livre idéal pour une relation stable et durable, et pour se sentir bien dans sa vie de couple.

EXTRAIT

Elle a tant mis d’eau dans son vin, pour sauver son couple pendant cinquante ans, qu’Elisabeth ne partage plus qu’une vinasse sans saveur avec son vieux mari. Le jour des noces pourtant, le curé avait raconté une belle histoire d’eau changée en vin et elle y avait cru de toutes ses forces…

Le contrat d’amour durable à l’ancienne, celui qu’elle a signé il y a un demi-siècle, est un modèle qui fait naufrage. Il suffit de compter les divorces pour s’en persuader. Alimenté à l’énergie fossile du devoir, il était conçu pour naviguer peinard sur des voies bien tracées par les curés et les notaires, avec la honte et la réprobation sociale pour celles et ceux qui s’égaraient hors des balises. Le modèle ancien n’a pas résisté à l’appel des sirènes soixante-huitardes qui poussaient à jouir sans entraves, ni aux vents individualistes de l’impérieuse nécessité de la réalisation de soi.