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Meurtre à Rixensart : Roman policier

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Meurtres dans une paroisse du Brabant Wallon

Quand le corps sans vie d'une jeune femme est retrouvé sur le domaine de la confrérie des dominicains, ceux-ci ne sont pas contents. On peut les comprendre… Et lorsque dix ans plus tard, un autre cadavre est retrouvé au même endroit, la panique est à son comble. D'autant plus que le second crime semble avoir un lien direct avec le premier qui n'a jamais été élucidé. Les villages de Rixensart et de Lasne, situés dans le verdoyant et paisible Brabant Wallon, sont en émoi. Le fougueux curé de la paroisse est furibard. Les frères dominicains sont pétrifiés. La poignée d'amis qui se retrouvent chaque année afin de ripailler tout leur content dans la maison d'hôtes " Le Piano de l'Ange ", peinent à cacher leur enthousiasme : " Enfin, une solide enquête dans laquelle ils vont pouvoir faire valoir leurs talents de fins limiers ! "… Tout cela bien sûr au grand dam du commissaire Briggs, gendre " so british " de la propriétaire des lieux, la comtesse Sophia Vronsky-Dessy qui lui a concédé la main de sa fille, la fantasque et ébouriffante Alice.

Au "Piano de l'Ange", où il fait bon flâner sous le soleil d'été, l'ambiance bat son plein de conjectures déplacées en hypothèses fantaisistes.

A PROPOS DE L'AUTEUR

Bien connue du public belge, Anouchka Sikorsky fut animatrice radio à la RTBF avant de rejoindre les équipes de RTL Télévision puis de RTL TVI en qualité d'animatrice et productrice. Elle a rédigé des articles, des interviews, des nouvelles, pour différents magazines. Meurtre à Rixensart : Petits Scrupules et Grande Vertu est son troisième roman.

EXTRAIT

Elle claqua la porte. La violence de l’éclat répercuté sur les murs blancs de l’abbaye résonna comme un glas, saisissant les hommes d’Église habitués à plus de sérénité. L’infortuné dominicain reçut de plein fouet le regard chargé de détresse après qu’elle eut prononcé des paroles qui lui avaient glacé l’âme : « Ne me demande pas l’impossible. Je suis incapable de lui pardonner, tu entends ? Jamais ! Il a brisé ma vie ». Aurélie secouait ses cheveux raides et noirs, des larmes de rage brouillaient sa vue.

Après le départ de la jeune femme, le Frère prêcheur sombra dans un abîme de réflexions douloureuses, puis il se dirigea, meurtri, vers la chapelle. Dans sa hâte de quitter le parloir, il bouscula ce bon Frère Paul qui traversait le couloir les bras chargés de livres. En position précaire, quelques bouquins vacillèrent avant d’atterrir dans un bruit sourd sur le parquet en chêne ciré.